J'aurai aimé ne jamais sentir que
j'avais un sexe.
Arriver à vivre dans le déni de celui
ci jusqu'à ma mort.
Qu'il garde juste ses fonctions qui
sont d'uriner.
Il n'est que source de frustrations,
paradis artificiels, plaisirs éphémères, violences,
mal être, questionnements
interminables, honte, douleurs, humiliations, dégradations.
En son sein se reproduit la violence
humaine qui baigne dans le sang dès sa conception.